A lire : « Lettres à Ma Prochaine Incarnation » d’Olivier Clerc.

Très souvent, les personnes qui me consultent me demandent quel livre pourrait bien les faire avancer dans leur démarche de développement personnel. Et, il m’arrive également de prêter, offrir ou conseiller des ouvrages. M’est donc venu cette idée de partager avec vous, des condensés de mes lectures. Car il est vrai, que l’on peut tomber sur un livre totalement en adéquation avec son besoin du moment, et cela agit comme un véritable révélateur de ce qui est bon pour nous, provoquant un vrai déclic.

 

Aujourd’hui, j’ai souhaité partager avec vous la lecture d’un livre que l’on doit à Olivier Clerc, que vous connaissez peut-être déjà, tant sa réputation toute méritée qu’elle l’est, est le reflet d’un parcours tout à fait brillant. Né en Suisse en 1961 et vivant en France depuis l’âge de 25 ans, Olivier Clerc est éditeur, traducteur et auteur. On lui doit notamment la traduction d’un ouvrage de référence, écrit par Miguel Ruiz, à savoir Les Quatres Accords Toltèques. Livre tout aussi passionnant que celui dont j’aimerai vous conter le fil ici. Ce livre est intitulé Lettres à Ma Prochaine Incarnation. Lettres au pluriel.

 

C’est d’ailleurs là tout l’intérêt de la construction du livre dont il est question. Puisque chaque lettre vient reprendre des instants, des expériences, des réflexions que l’âme incarnée qui écrit ces pages souhaite transmettre à sa prochaine incarnation. C’est donc l’âme qui s’écrit à elle-même avec bienveillance et justesse.

 

Bien entendu, l’objet de cet article n’est pas de vous « spoiler », comme on le dit maintenant pour les séries, mais il y a des passages, qui méritent vraiment que l’on parle d’eux de manière détaillée, parce qu’ils sont assez fascinants de par leur vulgarisation. Olivier Clerc est vraiment fin pédagogue, ce qui en fait un ouvrage à mettre entre toutes les mains et un livre qui se lit d’une traite.

 

Tout commence par le commencement, c’est-à-dire le moment où cette âme présente à l’instant T, nous parle de ses parents. En plus d’être fin, c’est drôle. Vous allez sourire et vous détendre quant au concept des parents : “Ah les parents ! Vaste sujet qui suffirait à remplir un livre !”. Cette accroche est parfaite je trouve, car le narrateur vient très vite remettre les choses à leur place et toucher légèrement du doigt cette idée du Pardon avec un grand P, dont Olivier Clerc est d’ailleurs un vrai spécialiste. Dans cette lettre consacrée aux parents, c’est cette question “Tout ce qui nous arrive n’est-il pas leur faute, à en croire certains ?” qui a généré chez moi une prise de conscience. Question qui finalement nous est directement posée à nous lecteurs. Qui n’a pas au moins une fois jugé ses parents ? Qui n’a pas estimé que ses parents auraient dû être plus comme-ci ou comme-cela ? 

 

Cette première lettre est particulièrement importante je trouve. Parce qu’elle nous raconte quoi en somme ? Qu’il ne sert à rien de regarder dans le rétroviseur en ayant comme un infime espoir que le passé puisse être changé, qu’il est tout à fait parfait comme il a été, qu’il nous a construit et que nos parents ont fait ce qu’ils avaient à faire. Bien sûr, cela peut paraître dur pour celles et ceux, ayant vécu une enfance douloureuse voire dramatique. Mais, c’est justement là l’intérêt de planter cette première graine dans l’esprit du lecteur, celle que seul le pardon (un pardon sans renier ce qui nous a traversé) nous fait progresser.

 

C’est d’ailleurs, ce qu’explique cette âme dans cette même lettre “Moi, en tout cas, j’ai jugé les miens […]Toutefois, quelque chose en moi a tout de suite décidé que je transformerai ces relations toxiques.”

 

Lettres à Ma Prochaine Incarnation est aussi un livre sur l’unicité. Il vous arrivera souvent de vous dire “Mais, le narrateur me parle, quand il parle à sa prochaine incarnation…”. Tout est Un, vous comprendrez ce concept souvent évoqué en matière de spiritualité et pas toujours de la manière la plus simple. Dans cet ouvrage, c’est très bien pensé et bien écrit.

 

Autre moment, que j’ai trouvé particulièrement bien amené par Olivier Clerc, c’est le récit de cette volonté de réaliser une sortie hors du corps. Ces fameux voyages astraux permettant de laisser son corps physique au repos, tout en étant conscient du corps astral qui se promène ici et là. Ce qui m’a frappé, c’est à la fois l’intelligence pédagogique de l’auteur et son humilité. Là, il n’est pas du tout question d’un maître spirituel, vous écrasant de son égo bien présent, vous tenant un discours mystérieux, superficiel et sans la moindre piste où cheminer. Olivier Clerc, nous explique qu’il a souhaité plus que tout, vivre l’expérience du voyage astral, en s’y afférant pendant près d’un an, en se formant auprès d’auteurs spécialistes sur le sujet, mais sans véritables succès. Et cela, malgré quelques brèves et intenses expériences. Il s’est alors attaché à comprendre le rêve éveillé, considéré comme étape nécessaire à la réalisation du voyage astral. Et puis, si pour être conscient pendant les songes, ne serait-il pas plus intelligent de commencer par l’être le jour : direction l’apprentissage de la pleine conscience. Bref, il remet du vrai dans l’apprentissage spirituel. Tout n’est pas si simple, tout ne se réalise pas en un claquement de doigts comme on peut le voir, l’entendre ou le lire.

 

Si l’on devait tenter de résumer Lettres à Ma Prochaine Incarnation, je dirai qu’il s’agit d’un livre sur le karma : “aide-toi et le ciel t’aidera” ou “on récolte ce que l’on sème”. Un livre qui vous donnera envie de faire les choses bien, ou tout du moins du mieux que vous le puissiez le faire, avec qui vous êtes, sans jugement, en votre âme et conscience. 

 

Lettres à Ma Prochaine Incarnation fait partie de ces livres qui peuvent changer le regard que l’on porte sur sa propre vie… Et finalement tant d’autres, présentes comme futures.